Dans l’objectif de proposer un imaginaire en même temps qu’un véhicule, les secteurs de la culture et de l’évènementiel seront les premiers bénéficiaires de Soletta. En pouvant sonoriser des performances (musicales, danses, conférences & tables rondes…) de 500 personnes en plein air tout en proposant au public de pédaler pour coproduire l’énergie nécessaire à l’évènement, l’objectif est de favoriser l’appropriation sociale de la machine, de l’associer à des moments heureux, festifs. L’objectif est aussi de pouvoir assurer le rôle de tête de convoi cycliste ou piéton entre une gare et un espace de « spectacle » favorisant ainsi les transports en communs et mobilités actives. En effet, “les transports de visiteuses et visiteurs sont parmi les premières sources d’émissions de gaz à effet de serre dans les bilans carbone des structures culturelles, en tant qu’émissions indirectes (scope 3). La question des mobilités des publics est donc centrale pour la transition écologique de la culture.”
Au global, les distances parcourues sont relativement modestes, les mêmes qu’à vélo, mais permettront d’assurer un transport de charge ou de personnes assez important et surtout une autonomie énergétique au roulage et n’importe où.
Au-delà du travail d’image et de valeurs, pour lancer le véhicule sur sa voie, les applications identifiées sont principalement professionnelles et utilitaires. En effet, Soletta est un plateau de transport associé à un générateur autonome. Les déclinaisons sont très nombreuses, d’un simple transport de matériel ou de personne à une application électrique in situ, un lit de travail en maraîchage, comme un véhicule-générateur de secours en situation de crise humanitaire ou climatique, telles que nous avons connue cet hiver en Bretagne, avec plusieurs jours sans électricité.
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