CR Atelier Ecomobilité inclusive + 31 mai 2016
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Description en une ligne :
Description : L’atelier a été organisé en partenariat avec l’association Wimoov (à l’initiative de la Communauté éco-mobilité inclusive) et la Ville de Paris (dans le cadre de sa démarche Ville Intelligente et Durable) proposent trois sujets:
- À partir d’un cas d’usage fictif, imaginer des mesures incitatives permettant de réduire l’usage de la voiture en valorisant les autres solutions existantes ;
- À partir d’un cas d’usage fictif, imaginer de nouveaux services de mobilité permettant de répondre aux besoins de mobilité tout en favorisant la réduction de la circulation automobile dans Paris;
- Comment évaluer et valoriser l’impact de la "Journée sans voiture" dans une approche à la fois durable et inclusive de la mobilité ?
L'atelier s'est tenu dans les locaux de Paris&Co Incubateurs 48, rue René Clair 75018 Paris
Tags : écomobilité
Communauté(s) d'intérêt impliquée(s) : Communauté des acteurs en région Ile de France
Personnes clés à solliciter : FAUCON Thibault, CARLES Olivier, JOYEUX Olivier, ROUYER Guillaume, GAINIER Fabien, AIT YOUCEF Karim, BIGO Aurélien, SANTIBANEZ Christian, DAMOUR Florian, FOMPEYRINE Noémie
Autres informations :
IMAGINER DES MESURES INCITATIVES PERMETTANT DE REDUIRE L’USAGE DE LA VOITURE [modifier | modifier le wikicode]
À PARTIR D’UN CAS D’USAGE FICTIF, IMAGINER DES MESURES INCITATIVES PERMETTANT DE REDUIRE L’USAGE DE LA VOITURE EN VALORISANT LES AUTRES SOLUTIONS EXISTANTES
Participants[modifier | modifier le wikicode]
- Thibault Faucon – ADEME
- Olivier Carles – Objectif Carbone / EMobilité
- Olivier Joyeux – Cityway (Transdev)
- Guillaume Rouyer – Assemblée Virtuelle / Néovélo
- Fabien Gainier – Fabrique des Mobilités / Assemblée Virtuelle
Restitution[modifier | modifier le wikicode]
Lancement de la réflexion sur les mesures incitatives financières pour les usagers :
- Réduction sur les cartes de transport tel que la carte Navigo ou indemnités kilométriques
- Incitations financières sur l’accès aux loisirs (sports, sorties culturelles) pourraient avoir plus d’impacts positif qu’une simple indemnités kilométriques
- Valoriser les personnes qui ont déjà un bon comportement par des incitations
- Développement de certificat d’économie d’énergie pour les usagers les plus engagés
- Les organismes de privée, en tant que tire de confiance, fournissent ou ouvrent leurs données pour le suivi des comportements.
L’impact de l’incitation financière serait sur les usagers. Un usager qui choisit d’avoir un budget d’environ 400€ pour sa voiture, sera peu sensibles a des incitations financières faibles. De plus, il y a déjà des solutions beaucoup chères moins en utilisant d’autres transports.
Le groupe explore les solutions non financières :
- Inciter la prise de conscience via la communication sur le coût de sa voiture ;
- Développer l’intermodalité, en favorisant le train-vélo : Développer la capacité de stockage des parkings vélos et la capacité de recharge des vélos électriques ;
- Réduire incitation permanente à la voiture via la publicité : Remplacer les spots publicitaires des voitures par celle du vélo ;
- Mettre en place une taxe sur les publicités pour les voitures (ou autres comportements/usages favorisant l’usages de produits carbonés) pour financer la publicité qui encouragent les changements de comportements ;
- Rendre plus accessible le vélo électrique car ils répondent à 80% des besoins de transport en ville ;
- Développer les facilités d’usage du vélo et vélo électrique (aménagement, cyclable, stationnement, recharge) ;
- Simuler une pénurie de carburant ;
- Mettre en place des bus à haut niveau de services sur voiries existantes et adaptées, autonomes et électriques ;
- Les collectivités mettent à disposition des véhicules en location (issue de leur flotte) pour des trajets spécifiques à des entrepreneurs ;
- Favoriser la propriété multiple d’un véhicule de façon à partager le temps d’usage. Plusieurs habitants pour une même voiture ;
- Mettre des services vélib’ électrique sur la deuxième couronne ou rendre interopérable. Développer de nouveaux modes de location à plus long terme ou forfaitaire pour une journée.
Par extrapolation, le groupe s’intéresse au trajet inverse à celui de notre cas. Comment réduire l’impact des trajets de la périphérie de Paris vers le centre de Paris ?
- Envisager de développer le covoiturage pour ses déplacements professionnels. Sur une partie de son trajet (pour les zones mal desservies) participation à un disposition covoiturage a promu par la Ville de Paris. Rétribution payée par le STIF plutôt que d’ouvrir de nouvelles voies ;
- Les organismes de privée, en tant que tire de confiance, fournissent ou ouvrent leurs données pour le suivi des comportements. Valoriser les trajets qui ne sont pas dans les horaires à forte affluence ;
- Suivre et faire profiter aux comportements souhaités (sur des axes spécifiques, sur des horaires spécifiques) de places de parking. Faciliter le stationnement des personnes qui viennent à trois ou quatre dans leur voiture.
IMAGINER DE NOUVEAUX SERVICES DE MOBILITE[modifier | modifier le wikicode]
À PARTIR D’UN CAS D’USAGE FICTIF, IMAGINER DE NOUVEAUX SERVICES DE MOBILITE PERMETTANT DE REPONDRE AUX BESOINS DE MOBILITE TOUT EN FAVORISANT LA REDUCTION DE LA CIRCULATION AUTOMOBILE DANS PARIS
EVALUER ET VALORISER L’IMPACT DE LA JOURNEE SANS VOITURE [modifier | modifier le wikicode]
COMMENT EVALUER ET VALORISER L’IMPACT DE LA JOURNEE SANS VOITURE DANS UNE APPROCHE A LA FOIS DURABLE ET INCLUSIVE DE LA MOBILITE ?
Participants[modifier | modifier le wikicode]
- Karim Ait Youcef – Directeur Général Adjoint de WiMoov
- Aurélien Bigo – Mouvement WARN
- Cristian Santibanez - Autonomy
- Florian Damour - membre du réseau WARN
- Noémie Fompeyrine - Cabinet de Christophe Najdovski, Adjoint à la Maire de Paris en charge des transports, des déplacements, de la voirie et de l’espace public
Restitution[modifier | modifier le wikicode]
Introduction de Noémie Fompeyrine sur la journée sans voiture. La prochaine JSV aura lieu le 25 septembre prochain. L'enjeu pour la Ville de Paris est de mieux mesurer et valoriser l'impact de cette Journée sur l'environnement (qualité de l'air, de l'environnement sonore, usage des mobilités douces, flux piétons, satisfaction, etc.). C'est l'occasion de réfléchir à comment transformer la journée sans voiture en un terrain d’expérimentation.
Ce qui a fonctionné lors de la première journée :
- Pas d’accidents
- Ambiance agréable, ville apaisée (qualité de l'environnement sonore), record d'utilisation de Vélib'
- Qualité de l’air améliorée - évaluée de manière ponctuelle, tout comme les nuisances sonores
Ce qui n’a pas fonctionné :
- Un périmètre élargi à l'ensemble du territoire parisien
- Communication tardive
Le groupe commence par proposer des idées pour augmenter l’attractivité de l’événement.
- Des événements sportifs qui profiteraient de l’absence de voitures pour avoir lieu.
- Travailler avec des partenaires pour profiter du terrain offert pendant la journée sans voitures et expérimenter (écosystème de l’innovation)
- Le groupe pense à l’aide à l’achat du vélo électrique qui, pendant la JSV, pourrait devenir un cornerstone pour monter des opérations. C’est un moment clé pour parler de la mesure (subvention à l'achat d'un VAE) et la promouvoir. Contacter les boutiques de vélo électrique et leur dire que si elles acceptent de faire X, Y, ou Z, les usagers auront une subvention supplémentaire pourvu qu’ils achètent un vélo électrique ce jour-là.
Ensuite, le regard du groupe se tourne sur les moyens d’évaluer les impacts de la journée
- Utiliser des questionnaires : Comment les gens se sont-ils appropriés la JSV ?
- Comparer les niveaux de pollution.
- La création d’un programme d’ambassadeurs en identifiants les gens le plus positivement impactés par la journée (usagers, comportements de mobilité, retours d'expérience).
- Les outiller pour aller sur le terrain et recueillir des retours d’expérience
- Profiter de la libération de l’espace public pour afficher sur les panneaux JCDecaux une ou deux questions posées aux parisiens, qui peuvent y répondre en ligne ou via une app.
- Des capteurs pourraient être utilisés pour pouvoir mettre en avant les bénéfices en termes énergétiques et d’émission de GES dans la ville. Le compteur afficherait en temps réel les impacts. L’appli ou un compte Twitter de la Mairie de Paris pourrait permettre de faire participer les usagers.
- Evaluer l'impact économique, que ce soit en comparant la valeur qui peut être créée sur une place de parking lorsqu’elle est employée pour autre chose qu’une voiture garée, ou sur la mesure des externalités négatives et positives et leur estimation en valeur.
Angles inclusif et durable :
- Inclusif : s’adresser à tous les usagers dans l’évaluation (notamment identifier différentes CSP parmi les ambassadeurs)